La forte croissance démographique (2,7% par an7 ) et l’urbanisation rapide (40%8 ) de l’Afrique créent non seulement une pression sur l’environnement pour les besoins de logements, mais génèrent aussi
des problèmes d’assainissement et de déchets provoquant des problèmes de santé, des inondations et la pollution des sols, de l’air et de l’eau. De ce point de vue, le développement de villes durables s’avère être la solution propice pour faire face à cet ensemble de problèmes qui accompagne l’urbanisation
rapide de l’Afrique.
Face aux défs de développement auxquels doit faire face le continent africain, la recherche des sources de fnancement autres que l’aide au développement ou les produits de la vente des matières premières, s’avère être indispensable. Ainsi, le développement du secteur des services constitue une option intéressante, notamment le développement de l’industrie touristique du fait de la richesse et de la diversité de ses écosystèmes et de ses cultures. En fait, le secteur touristique reste très peu
développé ; une bonne partie des pays africains (exception de quelques pays stars comme l’Afrique du Sud, l’Egypte, la Tunisie ou le Maroc) malgré un potentiel important, ont peu misé sur le développement de ce secteur économique. Les statistiques mondiales le montrent bien, avec la part
relativement faible du nombre de touristes internationaux qui viennent en Afrique. Or, ce secteur peut être source de création de valeur ajoutée et d’emplois. En effet, d’après Ighobor et Haidara, le secteur touristique contribue à hauteur de 50% au PIB des Seychelles, 30% au Cap-Vert et 16% en Gambie alors que ce taux n’est que de 1% pour l’Afrique Centrale.
Les prévisions sont inquiétantes surtout dans les pays en développement (PED). En effet, il est prévu 3 milliards d’habitants supplémentaires en 2030
dont 95% dans les PED. La croissance démographique depuis le début des années 2000 est la plus rapide dans les pays de l’Afrique sub-saharienne. D’après les travaux de l’OCDE et du club de Sahel (Snerch, 1994 cité par Moustier, 1998), la population urbaine de l’Afrique de l’ouest passera de 40% de la population totale en 1990 à 50-60% en 2020 (soit plus de 270 millions d’urbains sur 430 millions d’habitants). Comme le montre le graphique ci-dessous, on a assisté au cours des dernières années à une augmentation notable et continue de la population urbaine mondiale. Les pays en développement qui contribuent pour plus de 90% à la croissance urbaine actuelle du monde verront leur population urbaine augmenter d’environ 2 milliards d’habitants durant les vingt prochaines
années soit au rythme d’environ 70 millions de citadins par an, doublant en Afrique et en Asie.
L’accumulation des déchets est un problème majeur, en particulier pour les pays d’Afrique subsaharienne. Il est important de changer de paradigme et de considérer les détritus non plus des matériaux sans aucune valeur, mais comme une ressource à valoriser.
125 millions de tonnes de Déchets Solides Municipaux (DSM) étaient générés en Afrique en 2012, ce chiffre va doubler d’ici à 2025. L’augmentation du volume de déchets en Afrique sera si importante que
toute baisse de production de déchets dans d’autres régions du monde serait compensée par l’Afrique.
La gestion des déchets est ainsi majoritairement confiée au secteur privé au travers de différents contrats de délégation de service public.
À l’avenir, pour toutes les villes, l’enjeu sera de construire une filière intégrée.
le recyclage et la récupération, pourrait injecter 8 milliards $ US
supplémentaires chaque année dans l’économie africaine et créer d’importantes opportunités socio-économiques pour sur le continent.
L’utilisation en Afrique de technologies de recyclage et de récupération à grande échelle généralement utilisées dans les pays développés pourrait coûter au continent entre 6 milliards et 42 milliards $ US à court terme, avec une augmentation de 17 milliards à 125 milliards $ US en 2040 selon les technologies alternatives de traitement des déchets adoptées.
.
Avec l’harmonisation croissante des normes européennes, mais également la multiplication de la jurisprudence et des lois nationales dans ce domaine, l’environnement est en secteur en perpétuelle mutation. Que ce soit pour les juristes d’entreprise, les ingénieurs et bureaux d’études, les managers en environnement ou les dessinateurs paysagistes, les enjeux et les contrainte de la profession sont sans cesse grandissants. Il convient de jongler avec les normes environnementales imposées aux entreprises, le développement durable, le recyclage. . .
Les formations en environnement représentent une bonne méthode pour se tenir informé des nouvelles normes législatives et juridiques, mais également se sensibiliser au développement durable et aux nouveaux modes de gestion du paysage et des déchets
- Acteurs et outils
- Droit de L’environnement
- Environnement : ingénierie et bureau d’études
- Gestion des Déchets – Recyclage
- Gestion du Paysage
- Management de L’environnement
- Pollution (Eau, Air, Son …)
Les métiers de l’environnement:
- Ingénieur en environnement : Conception et mise en œuvre de solutions technologiques pour minimiser l’impact environnemental.
- Écologiste : Étude des écosystèmes et de leurs interactions pour informer les pratiques de conservation.
- Gestionnaire des ressources naturelles : Supervision et conservation des ressources naturelles telles que l’eau, les sols et les forêts.
- Spécialiste de la qualité de l’air et de l’eau : Surveillance et évaluation de la qualité de l’air et de l’eau, proposition de solutions pour améliorer la qualité.
- Chargé de projet en développement durable : Mise en œuvre de projets visant à intégrer le développement économique et social avec la protection de l’environnement.
- Analyste en énergie renouvelable : Évaluation des sources d’énergie renouvelable et développement de stratégies pour les intégrer dans les systèmes énergétiques.
- Chercheur en sciences de l’environnement : Conduite de recherches pour comprendre les impacts humains sur l’environnement et proposer des solutions.
- Spécialiste en gestion des déchets : Mise en place de programmes de recyclage et de gestion durable des déchets.
- Conseiller en environnement : Fourniture de conseils aux entreprises et aux gouvernements pour promouvoir des pratiques respectueuses de l’environnement.
- Urbaniste durable : Planification et conception de communautés urbaines respectueuses de l’environnement.
Formations certifiées: